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X. Caruso, B. Grébert,
X. Lachambre, S. Vũ Ngọc
Les 5 minutes Lebesgue
La Gazette 151 (2017), 34–36
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X. Caruso, P. Bornzstein
Au cœur des Olympiades Internationales de Mathématiques
Quadrature 71 (2009), 31–44
Les Olympiades Internationales de Mathématiques (O.I.M.) existent depuis
1959. Il s'agit de la plus vieille compétition internationale de
mathématiques et elle a lieu une fois par an dans un pays hôte. Elle
s'adresse aux élèves de moins de 20 ans n’ayant pas encore commencé
d’études universitaires ou assimilables.
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X. Caruso, d'après une présentation de
J. Yebbou
Une démonstration foudroyante du
théorème de Morley
Une démonstration en une page du fameux théorème de Morley qui m'a
été enseignée par J. Yebbou lors d'un stage de préparation aux
olympiades de mathématiques.
La démonstration n'utilise aucun outil sophistiquée : elle repose
uniquement sur une construction géométrique asticieuse et sur la loi
des sinus.
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X. Caruso
Puiseux et les coefficients en $t$
Tangente Hors-série Les équations algébriques
Dans cet articles, nous donnons quelques outils pour résoudre les
équations algébriques (dont l'inconnue est $x$ disons) dont les
coefficients sont eux-mêmes des polynômes en $t$.
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X. Caruso, P. Bornzstein,
P. Nolin, M. Tibouchi
Cours d'arithmétique
Un cours d'arithmétique destiné aux élèves de la préparation
française aux compétitions françaises de mathématiques. Le cours
est divisé en quatre parties : (1) premiers concepts,
(2) division euclidienne, (3) congruences,
(4) équations diophantiennes. Il est accompagné de (très)
nombreux exercices corrigés.
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X. Caruso
L'axiome du choix
Ce texte, écrit à l'origine pour être une FAQ d'un forum de discussion
sur les maths, présente dans un premier temps les fondements des
mathématiques en s'appuyant sur la théorie des ensembles de Zermelo et
Fraenkel. Nous formulons ensuite l'axiome du choix dans cette théorie,
et discutons plusieurs exemple dans lesquels il est soit utilisé, soit
non utilisé. Il est censé pouvoir se lire avec très peu de bagage
mathématique, toutefois il risque d'en rébuter plus d'un qui n'a jamais
été confronté à la logique.
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Exposé de X. Caruso
Bons ordres sur $\mathbb N$
On s'intéresse dans cet exposé à la théorie des ordinaux récursifs. Un
ordinal est un ensemble muni d'un bon ordre : cela signifie que chaque
fois que l'on a deux éléments de l'ensemble, on sait dire lequel est le
plus petit, et que chaque fois que l'on a une partie non vide de
l'ensemble, on sait lui trouver un plus petit élément. Le premier
exemple primordial d'ordinal est l'ensemble des entiers $\mathbb N$ muni de
l'ordre que l'on connaît tous. On cherche, dans cet exposé, à décrire
d'autres ordinaux de façon explicite, c'est-à-dire décrite par un
programme informatique, ou du moins par un algorithme.
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Exposé de D. Zvonkine
Dessins d'enfants et $\sqrt{21}$
Étant donné un polynôme (suffisamment régulier) à coefficients
complexes, on peut regarder l'image réciproque (dans $\mathbb C$) du segment
$[0,1]$. On obtient alors un graphe, précisément un arbre, que l'on
appelle un dessin d'enfant. Le but de cet exposé est d'expliquer plus en
détails la situation et de préciser comment des transformations
naturelles sur les complexes (par exemple transformer $\sqrt{21}$ en
$-\sqrt{21}$) se repercutent sur les arbres.
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Exposé de Y. Ollivier
Concentration de la mesure
Si l'on lance un grand nombre de fois une pièce de monnaie et que l'on
note respectivement le nombre de « pile » et de « face »
obtenues, on obtiendra probablement des nombres comparables. Précisément
la loi de grands nombres dit que l'écart observé ne varie pas plus que
la racine carrée du nombre de lancers. Autrement dit, la fonction
$\{0,1\}^n \to \mathbb N$, qui a une suite de $n$ éléments de $\{0,1\}$
associe leur somme, est presque constante égale à $\frac n 2$. On se demande de
quelle façon ce théorème peut s'énoncer proprement, puis se généraliser.
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Exposé de O. Benoist
Le théorème de Sarkovskii
Soit $f$ une fonction continue du segment $[0,1]$ dans lui-même qui
admet un point de période $3$, c'est-à-dire qui est telle qu'il existe
un réel $x$ tel que $f(x) \neq x$ et $f(f(f(x))) = x$. Alors, $f$ admet
un point de période $n$ pour tout entier $n$. Cet exposé démontre et
généralise ce résultat.
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Exposé de J. Riou
Les groupes de Coxeter
Considérons un pentagone régulier et traçons l'ensemble de ses axes de
symétrie appelés les murs. Ils délimitent certaines parties du plan,
naturellement les chambres. On remarque deux choses. Premièrement le
nombre de chambres est le même que le nombre de transformations
(symétries et rotations) laissant fixe le pentagone. Deuxièmement,
chaque des tranformations précédentes peut s'écrire comme la composée
des symétries par rapport aux murs d'une même chambre. Ces constatations
se vérifient encore sur tous les polygônes réguliers et aussi sur des
figures spatiales (il faut alors considérer les plans de symétries)
telles le cube ou le tétraèdre. Le but de cet exposé est de fixer un
cadre suffisamment général pour expliquer ces phénomènes.
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Exposé de M. Tibouchi
Discussions rationnelles d'une courbe et d'un triangle
Quels sont les entiers qui sont l'aire d'un triangle rectangle à côtés
rationnels ? Cette question a priori naïve, bien que très vieille, ne
connaît toujours pas de réponse satisfaisante, sinon conjecturale. On
explique, ici, comment ce problème est rélié à l'étude des courbes
elliptiques et comment sa résolution fait intervenir des mathématiques
très actuelles.
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Exposé de P. Bornsztein
Colorie-moi le ciel !
Des problèmes de coloriage... en veux-tu ? en voilà ! L'idée directrice
est celle qui est sous-jacente aux théorèmes de Ramsey : si l'on colorie
une certaine structure suffisamment grande avec un nombre suffisamment
petit de couleurs, on va forcément trouver une configuration monochrome.
Par exemple, de façon très immédiate, si l'on colorie le plan en deux
couleurs, on va forcément trouver deux points à distance $1$ de même
couleur. Ce théorème se généralise ainsi : si l'on colorie le plan en un
nombre fini de couleurs, et que l'on se donne un ensemble fini de points
dans ce plan, il existe une homothétie qui envoie cet ensemble fini sur
un ensemble monochrome.
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Exposé de X. Caruso
Choisissez votre corps !
Un corps est un ensemble de nombres que l'on sait additionner,
soustraire, multiplier et diviser. Par exemple $\mathbb Q$, $\mathbb R$
ou $\mathbb C$ sont des corps, mais ce ne sont pas les seuls. On étudie
dans un premier temps les corps finis, et établissons leur
classification. On s'intéresse à d'autres corps plus gros, souvent
appelés corps locaux : moralement les éléments du corps finis vont
être les chiffres et on s'efforce d'écrire des nombres à partir de ces
briques.
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Équations algébriques
Depuis que vous connaissez les équations, je suis sûr que vous rêvez de
formules générales pour les résoudre. Celles de degré 1, c'est simple,
mais les autres. Celles de degré 2, de degré 3, etc., on fait
comment ?
Ce document donne des méthodes générales pour résoudre les équations de
degré 2, 3 et 4. Pourquoi pas 5 me diriez-vous ? Parce qu'aussi
incroyable que cela puisse paraître, on n'en connaît et même mieux, on a
prouvé qu'il n'en existait pas. Mais ce n'est pas pour ça qu'il faut
abandonner...
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Le plan projectif
« Nous sommes deux droites parallèles et nous nous intersectons, et
c'est notre choix ». Voici grosso modo la philosophie de la
géométrie projective... Ce n'est pas idiot en fait ; imaginez une
photographie d'un long couloir vide. Les deux murs du couloir sont
parallèles mais sur la photographie, le couloir va devenir de plus en
plus étroit et les deux murs du couloir vont finir par s'intersecter en
un certain point. La géométrie projective donne un cadre mathématique
très puissant à ce phénomène.
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Jeux de Nim
Un jeu a priori comme les autres, a priori sans grand
intêret juste amusant. Mais si l'on veut jouer pour gagner, il faut
jouer de façon intelligente et ce n'est pas toujours simple. On n'a
jamais droit à l'erreur, dans le sens où pour un adversaire entraîné
toute erreur peut être fatale. Comment choisir le meilleur coup à chaque
moment ? Les mathématiques peuvent répondre à cette question... et
après avoir lu ce texte, vous pourrez vous amuser à battre tous vos amis
systématiquement à ce petit jeu.
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Un, deux, trois... et ensuite ?
Ou encore quel est le nombre le plus grand ? C'est un jeu auquel je
jouais personnellement beaucoup quand j'étais enfant. C'est tellement
fascinant et troublant les grands nombres et on est tellement content de
savoir compter plus loin que ses copains. Mais un jour que je mettais
quelqu'un au défi de connaître des nombres plus grands que moi, il m'a
répondu « l'infini ». Ah, que dire ? « l'infini plus
un », évidemment. En effet, c'est bien un nombre, et il est bien
strictement plus grand que « l'infini ». Mais alors quel est
le nombre le plus grand ?
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Je renvoie enfin mes lecteurs possédant déjà un bagage mathématique
solide (tels que les enseignants en premier cycle d'université ou
les étudiants préparant le concours de l'agrégation) à cette autre page.